• On a coutume de dire pour rire que les seuls qui bénéficient d'un contrat de travail écrit sont les stars les plus connues de Hollywood. En effet, les américains n'aiment pas s'embarrasser avec le formalisme : ils préfèrent passer par des accords directs entre employeur et salarié. Ainsi, un contrat même oral peut lier les deux parties, ce qui serait inimaginable en France; 

    L'avantage consiste à assurer une certaine souplesse à l'employeur qui peut vous débaucher aussi vite qu'il peut vous embaucher, sans perdre de temps, si le salarié ne fait pas son affaire. L'employeur pourra ainsi le remplacer par un autre salarié qui conviendra mieux au poste. 

    Bien sûr, les Etats américains sont différents les uns les autres et n'ont pas tous la même législation, contrairement à un pays comme la France où tout se décide au niveau national. Néanmoins, constatons que les Etats qui disposent de règlementations et d'une pression fiscale qui se rapprochent de ce qu'on peut voir en Europe ne sont pas parmi les plus dynamiques, loin s'en faut http://usatoday30.usatoday.com/news/nation/story/2012-09-26/red-blue-states-income-economy/57846600/1  au contraire, comme on peut le voir sur la carte ci-dessous, ce sont les Etats Républicains fidèles aux idéaux de Ronald Reagan, qui connaissent la croissance la plus forte, tant et si bien qu'ils attirent de nombreux américains fuyant les Etats démocrates au profit d'Etats républicains.  

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  • Aux Etats-Unis, le patriotisme constitue le ciment de la nation américaine : beaucoup n'hésitent pas à mettre en évidence leur drapeau près de leur maison ! Il n'y a là aucune honte, aucune gêne, tant cela paraît naturel. Les américains aiment profondément leur pays, tout comme ceux venant des pays latinos américains ou asiatiques majoritairement et qui aspirent à un avenir meilleur. 

    Aux Etats-Unis, on peut entendre l'hymne américain très régulièrement à la radio, ce qui facilite aussi l'assimilation des nouveaux venus, tout comme le travail et l'apprentissage de la langue, des valeurs... la société américaine est ainsi faite que la plupart de ceux qui décident de s'y installer n'ont pas de grandes difficultés à s'intégrer. Par ailleurs, on vous juge moins sur vos origines, plus sur les compétences que vous pouvez apporter. 

    En France au contraire comme dans une partie de l'Europe, il n'est pas bon d'être patriote, il n'est pas bon d'aimer son pays, d'exhiber le drapeau national. Lorsqu'on agit de la sorte, on est même qualifié de facho ! Bien sûr, aux Etats-Unis, une telle accusation serait un non sens car le sentiment d'appartenance à la nation, la fidélité au drapeau n'ont aucune couleur politique. 


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  • Il est souvent commode de stigmatiser le modèle américain en nous expliquant en long en large et en travers qu'il s'agit d'un modèle antisocial qui ne profiterait qu'aux plus riches au détriment de tous les autres. On dit bien souvent que règne la loi de la jungle, la loi du plus fort, etc. 

    Pourtant, dans les faits, le fameux modèle antisocial américain redistribue plus en faveur des pauvres américains que le modèle français envers les siens ! http://www.ifrap.org/Les-mythes-sur-les-inegalites-en-France-et-aux-Etats-Unis,42.html Car si la dépense publique outre atlantique est plus faible que son homologue française, elle est mieux ciblée envers ceux qui en ont besoin. 

    Il faut aussi savoir que les salaires américains n'ont strictement rien à voir avec les salaires français. A titre d'exemple, les salaire médian français est proche des 1700 euros par mois soit 20 400 euros par an. Le salaire médian américain lui est supérieur à 4000 dollars par mois soit 50 000 dollars par an. Mieux : les salaires allant de 50 000 à 100 000 dollars annuels ne sont pas rares, loin s'en faut. Ainsi, les membres des Tea Party dont on a beaucoup parlé dans les médias gagnent en moyenne 100 000 dollars annuels. 

    Certains m'objecteront que de tels salaires sont proportionnels au coût de la vie qui serait plus élevé qu'en Europe. C'est totalement faux. Je vous invite à vous rendre un jour aux USA et à vous amuser à comparer le prix des produits avec ceux qui ont cours en France : qu'il s'agisse de restaurants, de fringues, de voitures, d'essence, tout est moins cher outre atlantique ! Tout simplement parce qu'il y a moins de normes, de règlementations et de taxes ! 

    Les commercants sont tellement libres que certains peuvent faire des soldes et d'autres non. Chacun fait ce qu'il veut ! Quant aux rabais, ils peuvent représenter des sommes conséquentes, tant et si bien que vous trouverez des fringues bien connues pour moins de 20 dollars, alors que vous les payez 70 euros en France ! J'ai même pu trouver pour ma part une Ford Mustang d'un an d'ancienneté pour 13 000 dollars ! Qui l'eut cru ? Quant aux maisons, beaucoup étant en bois, elles restent moins chères que celles que l'on trouve en France. 

    Certes, tout n'est pas parfait au pays de l'Oncle Sam, mais cela est vrai dans n'importe quel pays, où vous trouverez toujours des avantages et des inconvénients. Néanmoins, je trouve pour ma part que les avantages sont bien plus nombreux que les inconvénients.

    Enfin, concernant la pauvreté dont on nous rabat si souvent les oreilles, il existe tout de même une différence avec la France et même l'Europe : là-bas, un pauvre qui en veut vraiment, qui travaille dur s'en sortira, rejoindra l'immense classe moyenne ( dont les revenus vont de 40 000 à 120 000 dollars annuels ) voire les plus riches de la population. Il faut savoir que beaucoup de riches cette année ne l'étaient pas les années précédentes. L'ascenseur social existe bel et bien ! 


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  • C'est une surprise pour personne : les américains n'aiment pas les impôts et se battent sans cesse pour voir ces derniers se réduire au maximum par le biais de think thanks, de fondations diverses et variées sans oublier des médias comme Fox News. 

    Peut-on le leur reprocher au fond ? Personne n'aime payer des impôts, pas même les français ! La différence, c'est que ce sujet fait consensus aussi bien à droite qu'à gauche. 

    C'est JFK représentant de l'aile gauche de son parti qui baissa la pression fiscale dans les années 1960, conscient de l'adage qui veut que trop d'impôts tue l'impôt. Il est vrai que la pression fiscale sous Roosevelt était alors totalement confiscatoire et dissuadait la création d'emplois, l'investissement, etc... contrairement à ce qu'on raconte aux étudiants et dans les médias, la politique rooseveltienne a été un fiasco total http://www.quebecoislibre.org/07/070121-2.htm

    L'arrivée au pouvoir de Ronald Reagan accélèra le mouvement tant et si bien que la tranche fiscale la plus élevée fut établie à  28 % en 1986 avec l'accord du Congrès qui est alors démocrate. Il faut avoir à l'esprit que les USA sont un Etat fédéral et qu'il vous reste ensuite à payer les impôts selon l'Etat où vous vous trouvez. Néanmoins, cela reste alors très attractif et permet de relancer la croissance et l'emploi. 

    Depuis ces années, il y a bien sûr eu les Bush tax cuts qui ont plafonné les impôts fédéraux sur le revenu à 35 % mais aussi des réformes mises en oeuvre dans un nombre croissant d'Etats en vue d'attirer les investisseurs et les entreprises. Ainsi, des Etats comme le Massachussets, pourtant considéré comme le plus à gauche du pays, a mis en place une Flat Tax ( impôt à taux unique ) à 5,3 %. Le New Hampshire, qui vote démocrate, n'a pas d'impôt sur le revenu tout comme le Delaware, très intéressant aussi pour les entreprises. 

    Autrement dit, il n'y a pas de réelles différences entre un Etat dirigé par des républicains ou des démocrates sur ce sujet : un nombre croissant, au nom de l'efficacité économique, visent à réduire leur pression fiscale voire à supprimer leurs impôts locaux pour attirer les créateurs ou même les conserver, en vue d'éviter qu'ils ne fuient vers des Etats plus attractifs. Il existe ainsi une réelle concurrence fiscale qui dépasse les clivages. 


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  • Sachez qu'aux Etats-Unis, on parle autant de politique que l'on parle d'argent en France. 

    Autrement dit très rarement voire jamais. 

    Il faut savoir que beaucoup d'américains ne votent pas, se désintéressant totalement des élections politiques où l'on vote non seulement pour son Président, mais aussi pour les gouverneurs, les maires, les shérifs, jusqu'au médecin légiste ! 

    Bref, si vous allez aux Etats-Unis, évitez de parler de sujets politiques, sauf à des français ! 

    En revanche, vous pouvez parler comme vous voulez d'argent : ce ne sera jamais un problème, tout comme la Bourse. Il m'est arrivé d'ailleurs d'entendre des vacanciers bronzer parler d'opportunités financières et même des enfants à peine âgés probablement de dix ans ! Certes, cela peut surprendre de prime abord, mais la culture n'est pas du tout la même. 

    Et non seulement l'argent n'est pas un problème, mais en plus si vous en avez, vous serez respecté et reconnu. Là-bas, si vous roulez en Ferrari, on dira qu'on fera tout pour s'offrir la même, qu'on se battra pour réussir.

    Bref, vous n'aurez aucune honte ni culpabilité de réussir votre vie, d'être riche, puisque c'est ce que tout le monde désire outre atlantique. Au contraire même ! Prenez-vous en main, réussissez et vous serez admiré pour cela, peut-être même qualifié d'homme de l'année par le magazine Time, comme le fut le fondateur de Facebook en son temps. 


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